Déroulement de la consultation
Elle dure de 30 à 60 minutes selon le motif. La consultation se déroule en plusieurs phases :
L’anamnèseL’anamnèse est l’interrogatoire permettant à l’ostéopathe de connaître son patient. Il orientera l’anamnèse en fonction du motif de consultation.
Il pourra être amené à vous demander vos antécédents traumatiques, chirurgicaux, digestifs, cardiovasculaires, pulmonaires, neurologiques, génito-urinaires, ORL, dermatologiques et psychologiques.
Pour le nourrisson et l’enfant, l’anamnèse sera orientée vers l’enfant et la mère : pensez à ramener le carnet de santé de l’enfant.
Il s’intéressera également aux examens complémentaires récents : pensez à ramener vos examens complémentaires lors de votre première consultation. L’anamnèse peut parfois être un peu longue mais elle est essentielle à l’ostéopathe pour trouver l’origine de votre douleur, condition sine qua non d’une bonne prise en charge.
Le diagnostic différentielDans le premier temps de l’examen clinique, si l’anamnèse le nécessite, l’ostéopathe procédera à un ou plusieurs «tests d’exclusion», tests médicaux permettant d’éliminer une pathologie qui ne serait de son ressort. Si ce ou ces tests sont positifs, l’ostéopathe vous orientera vers le spécialiste le plus apte à vous traiter, ceci pour la prise en charge la plus rapide et efficace. Dans le cas où les résultats de ces tests le permettent, l’ostéopathe poursuit son examen.
L’examen cliniqueL’examen clinique ostéopathique consiste en une observation dynamique et statique suivie de tests ostéopathiques spécifiques. Cet examen clinique aboutit à un diagnostic ostéopathique. Ce diagnostic ostéopathique oriente l’ostéopathe vers le traitement ostéopathique spécifique le plus efficace.
Le traitementLe traitement ostéopathique découle d’une réflexion logique, à partir de tests cliniques et palpatoires, que l’ostéopathe a menée tout au long de son examen clinique.
Le traitement ostéopathique consiste en la mobilisation des tissus (muscles, ligaments, viscères, fasciæ, dure-mère,…) dans le but de leur redonner leur mobilité normale, tissus dont la mobilité a été altérée par un élément qui sera à déterminer par l’ostéopathe (traumatisme, cicatrice, mauvais fonctionnement d’un viscère, trouble de l’oculomotricité, malocclusion, trouble podal, …).
Cette mobilisation se fait par des techniques douces, toujours dans les limites physiologiques des tissus. Ce traitement se compose des techniques les plus adaptées au patient et les plus susceptibles d’aboutir à la guérison. Il existe 4 grandes catégories de techniques :
- Techniques structurelles
- Techniques viscérales
- Techniques crâniennes et crânio-sacrées
- Techniques fasciales et tissulaires
Explications et conseils hygiéno-diététiquesA la fin de la séance (ou au cours de la consultation), l’ostéopathe explique à son patient, s’il le souhaite, le processus physiopathologie de sa douleur. Celle-ci peut parfois être le résultat d’une accumulation de dysfonction dont la première peut remonter à des années de l’apparition du symptôme. Enfin, l’ostéopathe donne quelques conseils à son patient afin de potentialiser l’action du traitement ostéopathique. Ceux-ci peuvent être des exercices à effectuer, des postures à adopter ou à éviter, des conseils diététiques ou de micronutrition (oligo-éléments, vitamines, …).