Cabinet d'ostéopathie

Benjamin Lieuré

Ostéopathie pédiatrique

L’ostéopathie pédiatrique est une spécialité à part entière qui nécessite des connaissances précises et approfondies sur l’embryologie, le développement foetale, le développement neurologique, psychomoteur et postural de l’enfant depuis la naissance jusqu’à l’âge adulte. Les formations ostéopathiques de bases sont souvent insuffisantes d’où les formations, diplômes post-graduate et formation continue effectués dans le but de cette recherche permanente d’excellence, de compétences et d’efficacité.

Pour aborder simplement chaque symptôme que vous rencontrez avec votre enfant je développerais le raisonnement à partir des questions et problématiques le plus fréquemment posées en exposant des éléments anatomiques et neurophysiologiques concrets.

Vous trouverez plus d’informations dans la rubrique « Pour qui? Nourrisson »

Gardez cependant à l’esprit que chaque enfant et chaque cas est unique et nécessite un avis spécialisé.

Si le problème qui vous concerne n’est pas traité ici je me ferai un plaisir d’écrire un article alors contactez moi pour plus d’informations.

C’est un ensemble de symptômes fréquemment retrouvés chez les nouveau-nés (torticolis, déformation crânienne, pleurs inexpliqués, reflux, « coliques », asymétrie de mouvement, troubles de la succion-déglutition, troubles du sommeil …) et trop rarement traités. Ce syndrome est connu depuis longtemps par les ostéopathes pédiatriques français, réellement bien formés en pédiatrie.

Son diagnostic nécessite un diagnostic différentiel et un diagnostic ostéopathique que seuls les ostéopathes pédiatriques sont aptes à poser.

Si vous avez un doute, n’hésitez pas à consulter. L’ostéopathie pédiatrique peut apporter une solution à votre enfant, et notre expérience de cabinet le montre chaque jour.

Je cite le site www.syndromedekiss.com « Les premiers résultats de cette étude sont plutôt encourageants. L’ostéopathie semble permettre une amélioration significative des différents troubles (posturaux, crâniens, viscéraux …) dont sont atteints les enfants ayant un syndrome de KiSS »

Pour tout renseignement, contactez nous.

NB: certains symptômes faisant parti du syndrome de KISS peuvent également être retrouvés sans pour autant que votre enfant présente le syndrome. L’ostéopathe pédiatrique sera en mesure de vous expliquer ce dont souffre votre enfant, seul ou en pluridisciplinarité.

NON. Il est fréquent qu’à la naissance le nouveau-né ait une tendance à tourner plus d’un côté mais cela n’est pas normal. Un enfant libre de ses mouvements doit à tout âge pouvoir tourner aisément la tête des deux côtés. Si ce n’est pas le cas il est probable que ce soit un torticolis congénital du nourrisson. Il s’agit typiquement d’une rotation associée à une inclinaison opposée mais il peut être atypique. La bénignité est habituelle, la gravité est potentielle: il faut donc être vigilant.

La grande majorité des torticolis pourra être corrigé par l’ostéopathe. Selon le cas, il devra se faire aider par d’autres spécialistes.

Celui-ci peut survenir pour différentes raisons:

  • causes secondaires à la grossesse et l’accouchement:
    • contractures musculaire
    • dysfonctions articulaires
    • dysfonctions crâniennes d’une suture ou d’une synchondrose
    • sidération des racines nerveuses
    • hématome du muscle sterne-cléïdo-mastoïdien, voire calcification
  • syndrome de Sandifer: le torticolis est ici du à un reflux gastro-oesophagien. Il faut alors le détecter et le traiter par  ostéopathie, en adaptant l’alimentation et médicalement si nécessaire
  • torticolis d’origine oculaire
  • torticolis par malformation: syndromes de Larsen, de Marfan, Ehlers-Danlos, syringomyélie…
  • torticolis d’origine infectieuse
  • torticolis d’origine inflammatoire

Conséquences d’un torticolis:

  • esthétiques: déformation cranienne
  • troubles visuels et oculomoteurs: amblyopie (oeil paresseux), strabismes
  • troubles de l’articulé dentaire, affections des ménisques des articulations temporo-mandibulaires
  • risques accrus supposés de scoliose

Consulter précocement permet une prise en charge préventive. Votre ostéopathe vous réfèrera à un spécialiste si nécessaire pour un avis complémentaire

Il existe un certain nombre de plagiocéphalies différentes en fonction de la zone aplatie et de la cause d’origine. Certaines sont pathologiques (voir article spécifique) mais dans la plupart des cas elles sont positionnelles. Consulter est le seul moyen de poser un diagnostic.

Qui consulter?

  • Le pédiatre peut diagnostiquer les plagiocéphalie pathologiques, génétiques mais est peu sensible aux plagiocéphalies positionnelles et vous répondra souvent « ça passera tout seul ». Que ce soit clair: une plagiocéphalie ne passe jamais seule sans prise en charge, elle ne peut que s’aggraver
  • L’ostéopathe sera le meilleur interlocuteur. Il sera capable de suspecter et de diagnostiquer les plagiocéphalies pathologiques avec l’aide de spécialistes dans le domaine et vous référera si nécessaire. Il sera surtout capable de traiter les plagiocéphalies positionnelles en corrigeant la cause et les conséquences, seul ou associé à d’autres professionnels. Je vous invite à consulter notre article spécifique sur le sujet dans le chapitre « Quand? Pour qui? » rubrique nourrissons

Pourquoi consulter?

  • Conséquences des plagiocéphalies

Rassurez-vous les conséquences neurologiques graves sont rares dans les plagiocéphalies fonctionnelles (référence). Les conséquences sont majoritairement esthétiques (asymétries du crâne, de la face…) mais peuvent également favoriser les scolioses et les troubles de l’articulé dentaire (référence), les troubles oculomoteurs (car les muscles extrinsèques de l’oeil s’insèrent sur les os de l’orbite), les retards modérés de développement psychomoteur (référence 1référence 2), les troubles de l’audition (référence)… Les plagiocéphalies ne sont donc pas à négliger. Dans ce domaine comme dans les autres la collaboration entre le pédiatre et l’ostéopathe est essentielle dans le diagnostic et la prévention des asymétries crâniennes.

Demandez conseils à un ostéopathe spécialisé qui se fera un plaisir de vous renseigner car le bien-être de votre bébé est sa priorité.

Consequences-plagiocephalie-positionnelle

  • Résultats de l’ostéopathie sur les plagiocéphalies

Les résultats sont d’autant meilleurs que la prise en charge est précoce (1er mois). Mais des résultats peuvent être obtenus dans les mois qui suivent (source: SEROPP/Hôpital Robert-Debré). La prise en charge ostéopathique est essentielle mais une bonne réussite nécessite une participation active des parents dans l’application des conseils donnés par l’ostéopathe.

Plagiocéphalie

Nous présentons ici quelques cas parmi les plus de 2000 enfants déjà pris en charge par monsieur Lieuré. L’évolution de la forme du crâne se poursuit jusqu’à 15 à 18 mois avec une amélioration rapide les premières semaines puis plus lente ensuite.

Enfant n°1 07:01:16 2 mois et 12 joursEnfant n°1 19:02:2016 4 mois -7 jours

cas du cabinet n°1: 1re séance: 2 mois et 12 jours –> 2e séance 5 semaines plus tard

Enfant n°2 3 mois Enfant n°2 5 mois Enfant n°2 10 mois

Cas du cabinet n°2: à 3 mois, 5 mois puis 10 mois

Enfant n°3 2 mois

Cas du cabinet n°3: 1re consultation à 2 mois, résultat à 3 mois

Enfant n° 4 37 semaines d'aménorrhées (prématuré)Enfant n° 4 41 semaines d'aménorrhées

Cas du cabinet n°4: enfant prématuré de 35 SA vu 2 semaines après la naissance puis 4 semaines après

Enfant n°5 à 6 semaines (prématuré 35SA)Enfant n°5 à 10 semainesEnfant n°5 5 mois

Cas du cabinet n°5: enfant prématuré de 35 SA vu à 6 semaines, 10 semaines puis 4 mois

enfant n°6 prématuré 34 SA vu à 10 semainesenfant n°6 vu à 20 semaines

Cas du cabinet n°6: enfant prématuré de 34 SA vu à 10 semaines puis 10 semaines après la 1re séance

Enfant n°7 préma 35 SA vu à 4 semainesenfant n°7 vu à 3 mois

Cas du cabinet n°7: enfant prématuré de 35 SA vu à 4 semaines puis 3 mois

hugo-1-moishugo-3-mois

Cas du cabinet n°8: Vu à 1 mois puis à 3 mois

cas-n9-2-moiscas-n9-4-mois

Cas du cabinet n°9: Vu à 2 mois puis à 4 mois

Cas du cabinet n°10: 1re consultation tardive à 8 mois. Résultat à 15 mois après 4 consultations.

Cas du cabinet n°11: à 2 mois, évolution à 6 mois

Cas du cabinet n°12: à 6 mois puis à 11 mois

 

Cas du cabinet n°13: à 2 mois puis à 10 mois

 

Cas du cabinet n°14: amélioration en 6 semaines

 

Cas du cabinet n°15

A la naissance le système neurologique est en pleine évolution et le système digestif est encore immature. Le sphincter inférieur de l’oesophage, dont le rôle à l’âge adulte est d’empêcher les remontées de l’estomac vers l’œsophage appelés reflux gastro-oesophagiens (RGO), est immature et donc perméable. Les reflux gastro-oesophagiens sont donc en partie physiologiques et les réponses apportées classiquement sont les laits épaissis, associés à des traitements médicaux plus ou moins forts (Inexium, Gaviscon…).

Mais les reflux gastro-oesophagiens ont, comme tout symptôme ou toute pathologie, une composante fonctionnelle, c’est à dire qui peut être traitée par l’ostéopathie. En effet, l’accouchement, qu il ait lieu par voie basse ou par césarienne, est traumatisant pour le nourrisson, créant lors de son passage une association de compression, de traction et rotation sur les cervicales ayant des conséquences fonctionnelles sur le système digestif par voie mécanique mais également par voie neurologique (nerf pneumogastrique, nerf phrénique entre autres…).

Le nerf pneumogastrique, 10e nerf crânien encore appelé nerf vague, provient de la base du 4e ventricule à l’intérieur du crâne, en sort par le foramen jugulaire au niveau de la base du crâne, descend dans le cou pour innerver l’oesophage, l’estomac et tous les intestins jusqu’à l’angle colique gauche. Une dysfonction de ce nerf entrainera une modification de sa fonction. La correction ostéopathique de la dysfonction rendra toute sa fonction au nerf et améliorera le symptôme.

Le nerf phrénique prend naissance au niveau des 3e 4e et 5e racines nerveuses cervicales, très mises à mal lors de certains accouchements. Il est moteur du diaphragme pouvant alors entrainer une hypertonie du diaphragme créant une pression sur l’estomac. Il est également sensitif pour l’estomac. Ceci favorise logiquement les reflux gastro-oesophagiens.

De nombreux autres dysfonctionnements instantanément réversibles peuvent expliquer les régurgitations excessives dont la correction ostéopathique soulagera votre bébé.

Un bébé qui pleure est un bébé qui s’exprime. La phrase « c’est un bébé, un bébé ça pleure c’est normal » est encore trop entendue et est l’expression d’une incompréhension profonde de votre enfant. Il faut savoir analyser la plainte de votre enfant pour trouver la solution et l’apaiser.

Bien souvent vous entendez « c’est normal c’est un bébé, un bébé ça pleure » ou encore « ce sont des coliques, on ne peut rien faire »

Bien des raisons peuvent expliquer les pleurs de votre enfant. Le terme de coliques est un terme « fourre-tout » souvent utilisé à tord pour expliquer les pleurs que le pédiatre n’explique pas. Or des explications existent, il suffit d’y penser, de les chercher et de les traiter.

  • Le reflux gastro-oesophagien (abordé ci-dessus) souvent traiter médicalement peut parfois trouver une solution bien plus adaptée et plus naturelle dans l’ostéopathie.
  • Le torticoli  ou autre blocages au niveau du dos, du bassin, du ventre en rapport ou non avec  l’accouchement expliqueront l’inconfort ressenti par votre enfant qu’il exprime avec des pleurs ou en se « tortillant ». Il faut alors effectuer un examen clinique ostéopathique complet à la recherche de la cause à traiter instantanément pour soulager l’enfant.
  • La position a plat sur le dos est souvent inconfortable pour l’enfant. Pour comprendre cela il faut connaître un peu de neurologie. Pour faire simple, chez un enfant au développement cérébral normal (et l’ostéopathe pédiatrique vérifiera que ce soit bien le cas), à la naissance le contrôle moteur postural est sous la dépendance sous-cortico-spinal involontaire induisant une attitude foetale (enroulement vers l’avant de la colonne vertébrale, fermeture et flexion des main, bras, jambes…). Le cortex cérébral (contrôle volontaire) mature plus tardivement, de 32 semaines de gestation à 2 ans et de manière descendante. Ce n’est qu’à partir de 3 mois que l’enfant redressera volontairement la tête en arrière couché sur le ventre puis son dos jusqu’à marcher entre 9 et 18 mois (en fonction des enfants et de l’âge corrigé). En bref, jusqu’à 3 mois le nourrisson sera plus confortable maintenu en position foetale. D’où le fait qu il soit bien couché sur le ventre contre vous, emmailloté, … La position à plat dos est incorfortable. Afin de respecter les recommandations de l’OMS de couchage sur le dos, il possible de recréer cette position foetale en relevant légèrement les jambes de l’enfant ou en utilisant des matelas spécifiques. 
  • Le besoin de réconfort et de contact corporel

 

En cours de rédaction, n’hésitez pas à revenir plus tard

Il faut distinguer les vraies coliques de ce qui est parfois assimilé, à tort, aux coliques mais qui n ‘en sont pas.

  • Les vraies coliques sont des douleurs abdominales ressenties par le nourrisson à partir du 1er mois généralement. Elles sont dues à l’immaturité normale et physiologique du système digestif avant généralement 3 mois en âge corrigé (âge à partir de la date du terme prévu). Cette immaturité comprend celle de la flore intestinale et celle du système nerveux du système digestif.

La flore intestinale, garant de la bonne digestion et de l’immunité: elle est essentielle au bon fonctionnement de la digestion et à l’efficacité des défenses immunitaires. En effet, le ventre concentre plus de 50% des défenses immunitaires. Dans le ventre de la mère, le tube digestif est dépourvu de bactéries. La première colonisation bactérienne se fera à partir des bactéries vaginales ingurgitées par le nouveau-né lors des accouchement par voie basse, par les apports extérieurs après l’accouchement et pour une partie via le lait maternel. Les césariennes, les traitements antibiotiques et les laits artificiels nécessitent donc une complémentation en probiotiques et prébiotiques (certains des laits maternisés en contiennent). Cette flore se développera durant toute la vie et nécessitera d’être entretenue par l’alimentation ou la complémentation.

Si cette immaturité est physiologique elle ne donne pas systématiquement de douleurs au nouveau-né et peuvent être très franchement aggravées par des fausses coliques pouvant être traitées par l’ostéopathe pour soulager votre enfant.

  • Les fausses coliques sont des douleurs que le nourrisson manifeste malgré que tous ces besoins vitaux sont comblés (propreté, alimentation, affection) et qui ne sont pas dues aux coliques. En effet,  la position de l’enfant dans le ventre de la mère, les traumatismes physiques et psychiques vécus par la maman pendant la grossesse, l’accouchement par voie basse (avec ou sans instruments) ou par césarienne engendrent des traumatismes sur le foetus  ou le nouveau-né. Cela crée des dysfonctions tissulaires chez votre enfant responsables d’inconforts, de douleurs générant des pleurs inexpliqués. Parfois la gène est visible (torticolis) mais bien souvent invisible. L’ostéopathe pédiatrique effectue tout en douceur un examen complet de votre enfant:
    • examen médical pédiatrique neurologique et orthopédique : il permet de détecter ou de suspecter un retard psychomoteur, une anomalie de hanches, pieds… et de le référer pour avis spécialisé si nécessaire,
    • examen clinique ostéopathique: il permet de diagnostiquer avec précision l’origine du mal de votre enfant que ce soit un problème digestif (RGO, transit…), une douleur, un trouble du sommeil, un trouble de la succion,…
    • traitement ostéopathique: extrêmement doux il permet de corriger toutes les raisons pour lesquelles votre enfant se plaint. Monsieur Lieuré vous expliquera tout lors de la consultation.

Ne laissez pas votre enfant se plaindre. Il a obligatoirement une bonne raison de le faire et une solution adaptée existe probablement. Votre ostéopathe sera à votre disposition et vous apportera toutes les réponses à vos questions lors de la consultation.

Il est probable que ce soit un dysfonctionnement du canal lacrymal dont le rôle est de drainer les larmes et les impuretés de l’oeil vers les fosses nasales. Ce canal se situe à la jonction entre 2 os crâniens, l’os lacrymal et l’os maxillaire, et comme toute les sutures du crâne elle peut être le siège de blocage réduisant ainsi le diamètre du canal et donc l’écoulement des larmes. Ceci induit alors un oeil qui larmoie en permanence, un oeil sale et une paupière collée au matin. Dans la plupart des cas, l’intervention d’un ostéopathe spécialisé permettra de résoudre le problème et sera une alternative efficace à l’intervention chirurgicale. Dans les cas plus sévères, l’intervention de l’ORL pourra être nécessaire.

Demandez conseils à nos ostéopathes, ils sont à votre écoute.

  • troubles du sommeil
  • pleurs inexpliqués
  • reflux gastro-oesophagiens
  • tête plate
  • torticolis
  • troubles de la succion
  • troubles digestifs

Ne laissez pas votre enfant se plaindre. Il a obligatoirement une bonne raison de le faire et une solution adaptée existe probablement. Votre ostéopathe sera à votre disposition et vous apportera toutes les réponses à vos questions lors de la consultation.

En cas d'urgence médicale

En cas d’urgence, de chute de grande hauteur, appelez le 15